Desc : Shock Head Soul : réalisé par Simon Pummell. Avec Hugo Koolschijn, Anniek Pheifer, Thom Hoffman, Jochum ten Haaf. En 1903, Daniel Paul Schreber publia l'autobiographie la plus célèbre jamais écrite sur la folie « de l'intérieur ». Shock Head Soul entremêle interviews documentaires, reconstitution fictive et animation CGI pour raconter son histoire. Daniel Paul Schreber était un avocat prospère qui, en 1893, commença à recevoir des messages de Dieu via une machine à écrire qui s'étendait à travers le cosmos. Il a passé les 9 années suivantes confiné dans un asile : torturé par des illusions de contrôle cosmique, croyant qu'il changeait de sexe et que son corps était soumis à de cruels « miracles ». Schreber croyait que seule sa soumission au plan de Dieu visant à le transformer en femme sauverait le monde. Pendant son incarcération, il a écrit Mémoires de ma maladie nerveuse, qui lui a valu une renommée durable en tant qu'artiste étranger, cela lui a permis d'affirmer que son système de croyance était une question de liberté religieuse et qu'il était suffisamment sain d'esprit pour retourner dans la société. Un motif récurrent tout au long du film est une machine à écrire imaginaire inspirée à la fois des systèmes d'écriture illusoires envisagés par Schreber et également du Hansen Writing Ball. Cette première conception visionnaire d’une machine à écrire est célèbre parce que Nietzsche a utilisé une telle machine pour composer des réflexions sur la relation entre l’écriture et la technologie. Le mélange de formes du film explore la frontière entre la vision religieuse et le fanatisme trompeur, ainsi que le lien intime entre les secrets de famille, le diagnostic psychiatrique et notre compréhension sociétale de la maladie mentale..